Fondés en 1701 par le chanoine Jean-Ernest, baron de Surlet, les "hospices des pauvres incurables et des pauvres repenties" comportent 2 bâtiments voisins, l'un pour les hommes, l'autre pour les femmes, séparés par une chapelle. Leur public va évoluer au cours des ans. Aux femmes de "mauvaise vie" s'ajoutèrent les malades mentales et les incurables; enfin, en 1892, on y accueillit des orphelins jusqu'à la guerre de 14/18. Et même l'école professionnelle de Mécanique, aujourd'hui quai du Condroz.
Comme c'est le cas la plupart du temps pour des oeuvres charitables édifiées avec les fonds d'un bienfaiteur, le portrait de celui-ci ainsi qu'un "C.V." reprenant tous les titres de l'intéressé figurent dans un endroit bien en vue, ici sur la façade du bâtiment. Ce peut être aussi à l'intérieur de la chapelle, par exemple.
L'intérêt du Vertbois est aussi la présence de plusieurs inscriptions, au-dessus des principales portes d'entrée, qui témoignent bien de la motivation du donateur.
Ce sont des extraits de la Bible
(Ancien Testament, Livre des Psaumes)"Heureux l'Homme qui a répandu ses biens
avec libéralité sur les pauvres,
sa justice demeure dans les siècles"Une autre inscription précise encore
" Heureux l'Homme qui se rend attentive(sic)
sur le pauvre et l'afflige, le Seigneur
le délivrera dans le Paradis"
Il s'agit donc bien, malgré la date tardive, d'un exemple du système de salut
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