La cour des Prébendiers à Liège

Cet enclos se situe dans le quartier d'Amercoeur, dont la porte s'ouvrait sur la route menant au plateau de Herve puis en Allemagne C'est donc au pied de la côte de Robermont que s'installa une des léproseries de Liège, gérée par le couvent de Cornillon. C'est à cette communauté qu'appartenait aussi l'enclos.

Dès le 13e siècle, le nombre de lépreux diminue sans que les ressources de l'hospice de Cornillon ne diminuent. Elles peuvent donc être affectées à d'autres usages charitables. L'hospice offrit alors un abri à des sortes de rentiers, les prébendiers, la plupart du temps, des vieillards ou des femmes âgées. Choisis par le Conseil de la Cité parmi des nécessiteux méritants, ils jouissaient d'un petit logement indépendant. Le bâtiment actuel fut construit vers 1650 en pur style Mosan. Il pouvait accueillir une vingtaine de pensionnaires.

 

Sur d'autres terrains appartenant également aux religieuses de Cornillon et situés derrière l'enclos, furent élevés d'autres bâtiments destinés à abriter des vieillards, en l'occurrence le fameux hospice du Valdor. A la révolution française, les biens et les terres de l'hospice furent, comme toutes les autres fondations religieuses, nationalisées. Au XIXes, l'ensemble de ces biens constituèrent le capital des Hospices civils pour revenir ensuite au CPAS. Actuellement la cour des prébendiers est le siège du service "logement" du CPAS et accueille en transit des personnes en difficulté.

 

 

retour