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Crise de la fin du Moyen-Age |
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Le temps des révolutions |
qui suis-je ?
Révolution artistique
et intellectuelle née en Italie à la fin du 15e
siècle , elle fut favorisée par les princes dont
le mécénat soutenait les artistes et augmentait
leur gloire. Partie de Florence, s'étendant à Venise
et Rome, elle traversa les Alpes à l'occasion des guerres
d'Italie
L'un de ces grands souverains est le roi François
1er. Il fut l'ami de Léonard
de Vinci qui, grâce à lui, finit ses jours en
France, dans une des résidences royales.
Grand constructeur, François 1er fit édifier de nombreux châteaux parmi lesquels celui de Chambord, son "pavillon de chasse".
L'humanisme est un mouvement intellectuel,
fondamentalement optimiste, qui place l'Homme au centre de l'
étude.
Formant une véritable internationale des cerveaux de l'époque,
des universitaires et des ecclésiastiques correspondent,
voyagent, se rencontrent, partagent idées et recherches
dans un incroyable bouillonnement de l'intelligence. Cette jubilation
à découvrir l'homme et ses potentialités
s'exprime dans ce cri d'admiration de Pic de la Mirandole : "quel
merveilleux caméléon que nous sommes !"
Parmi les humanistes, on trouve par exemple Erasme, Guillaume Budé, Thomas More ou encore l'imprimeur Henri Estienne, l'un de ceux qui détiennent le pouvoir tout neuf de multiplier et diffuser le savoir.
Le peintre devient connu,
il signe ses oeuvres. Les sujets profanes se multiplient; les
portraits de grands personnages, rois, nobles mais aussi bourgeois,
constituent une part importante de la production artistique.
Cet intérêt porté à l'homme, tant dans
l'art que dans le savoir en général, va avoir des
conséquences sur l'éthique.
La
dimension sociale, collective qui était très présente
au Moyen-Age évolue vers une prise en compte plus personnelle.
L'individu apparaît. Cette tendance s'amplifiera encore
au XVIIe et XVIIIe siècles avec comme conséquence
l'accent mis sur la responsabilité de chacun, l'individu
étant considéré comme libre et donc capable
d'assumer ses choix, y compris celui de la pauvreté.