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Quelques bienfaiteurs de chez nous

Nous possédons beaucoup de vestiges matériels qui rappelent l'oeuvre bienfaitrice d'habitants du pays de Liège.
Charité chrétienne, philanthropie humaniste, leur motivation n'est pas toujours claire, sauf lorsque leur testament exprime, au-delà du don, les raisons qui les font agir.

C'est le cas de Guillaume=Herm.=Jos. de Libotte, baron de Tignée qui fit de l'hospice des Orphelins son légataire universel: "considérant que rien ne peut être plus agréable à Dieu que de soulager les pauvres et de s'employer à ce que ses commandements soient fidèlement et exactement observés et sachant que la plupart des maux et contraventions aux préceptes et règles de la religion résultent de la pauvreté, de l'inconduite des hommes (...suite du texte)

Dans le quartier de l'école (heureuse coïncidence ! ), deux rues portent le nom de bienfaiteurs des hospices de Liège.

 

 Libotte contribua donc au développement de l'hospice des orphelins, créé en 1622 rue Agimont (au-dessus de la place St Lambert, dans le quartier St Séverin/Académie).
Grâce à la générosité de nombreux donateurs, l'institution accueillait à la Révolution 60 garçons et 40 filles. L'emplacement est aujourd'hui occupé par une école primaire communale.
Harscamp figure encore en tête de liste dans les bâtiments actuels du CPAS, Place St Jacques, comme généreux donateur de l'hospice du Vertbois.Son testament léguait plus de 200 hectares de terres et bois situés à Yernée aux incurables. Sa générosité ne plut pas à tout le monde puisqu'un long procès opposa la commune de Marchin aux hospices de Liège
source : Théodore Gobert,
Liège à travers les âges, les rues de Liège, Georges Thone éditeur, Liège 1926ss
 
Si nos princes-évêques se veulent des esprits éclairés, Velbruck comme Méan tirent fierté d'être bienfaiteurs des pauvres, comme le proclament leur monument funéraire (cloître de la cathédrale St Paul)
Le cimetière de Robermont comporte plusieurs édifices célébrant la générosité
de grands bienfaiteurs
du 19e siècle,
Pierre Godefroid Lonhienne est né à Verviers en 1752. Après une carrière militaire avant, pendant et après la Révolution Française, il devint administrateur des Hospices auxquels, à sa mort, il légua le tiers de sa fortune.
Ce don fut la raison de l'érection du monument ci-contre par la Commission des Hospices.
La plaque de bronze représente Lonhienne entouré de ceux qu'il avait pour idéal de secourir.
Madame Denizet, née Lephilipponat est elle aussi une bienfaitrice des pauvres auxquels elle a probablement fait un legs important qui lui vaut, par le Bureau de bienfaisance, l'érection de ce monument funéraire, au nom des "pauvres de la Ville de Liège".
 

Il n'y a pas qu'à Liège que l'on rencontre de fréquentes mentions de ce type.

Ici nous sommes devant le Waux-Hall de Spa, bâtiment rendu célèbre notamment pour son rôle dans l'affaire des jeux de Spa qui déclencha la révolution liégeoise contre le prince-évêque en 1789.
Actuellement s'y trouve le musée de la lessive dont M.Pol Jehin est une des chevilles ouvrières.
Sur la facade court une inscription rappelant l'action de
Madame Muller-de Bellenger fondatrice des orphelinats.

A Verviers, un authentique philanthrope, Grégoire-Joseph Chapuis, a sa statue sur la place du Martyr, titre que sa mort tragique lui valut.

 

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