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L'Encyclopédie et la diffusion des idées nouvelles
Oeuvre monumentale comprenant 28 volumes rédigés par Diderot, d'Alembert et leurs nombreux collaborateurs, l'Encyclopédie porte comme sous-titre "dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers".
Richement illustrée de cartes, de tableaux, de gravures d'une extraordinaire précision, son but est à coup sûr didactique. Il s'agit bien de rendre accessible l'ensemble des connaissances de l'époque mais aussi de célébrer le formidable Progrès que la Raison, libérée de tout dogme et de toute autorité, permet. C'est donc une critique détournée de toute forme d'autoritarisme, qu'il soit religieux ou politique. Comme le proclamait déjà en 1715 une adepte du mouvement des Lumières, madame de Lambert "philosopher, c'est rendre à la raison toute sa dignité et la faire rentrer dans ses droits; c'est secouer le joug de la tradition et de l'autorité".
L'Encyclopédie se heurtera à la censure royale mais trouvera en terre liégeoise un accueil plus ouvert. François-Joseph de Velbruck est en effet un prince-évêque libéral et moderne qui laisse circuler sur ses terres diverses publications, assurant ainsi la diffusion des idées nouvelles. C'est pourquoi l'imprimeur Plomteux, en collaboration avec Panckoucke de Paris, entreprendra la colossale entreprise de réimprimer la totalité de l'Encyclopédie à Liège.
Il créera en 1779 la Société d'Emulation, cercle de discussions littéraires, artistiques et scientifiques, qui fait connaître les grands noms et les grandes oeuvres en combattant les préjugés de quelque origine qu'ils soient.