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L'abandon d'enfants dans l'Histoire

Page Web réalisée à partir des travaux de Magali Lhoneux et Caroline Trokart


a. Introduction

" Avant l'adoption d'un bébé, il y a l'abandon de celui-ci. C'est un mot tabou qui désigne un acte qu'il faudrait escamoter au maximum. Ce concept est à l'origine des maux dont souffrent les adoptés tout au long de leur vie. Les non-dits, les secrets, les informations séquestrées au sujet de leur passé créent des sortes de trous pour eux qui vont compromettre leur équilibre. L'amour qu'ils reçoivent de leur famille adoptive ne permettra jamais de les combler totalement. Un lien doit être préservé, car il est difficile de bien vivre lorsqu'on vous a volé votre passé. "
Cette page abordera les causes d'abandon selon la condition sociale des mères, les modes d'abandon et les structures d'accueil qui ont été mis en place, ceci à travers différentes époques en commençant par l'époque Moderne.

b. Causes et modes d'abandon

Les femmes qui ne veulent pas élever l'enfant qu'elles ont mis au monde ont toujours créé un problème pour la société. La question de l'abandon des enfants dès la naissance s'est posée tout au long de l'histoire. Pour éviter les infanticides et les abandons sur la voie publique, la société a tenté d'en organiser les modalités. De tout temps, il y eut des enfants abandonnés, sitôt nés, par leur géniteur.
On connaît l'abandon ordonné par la Cité de Sparte, des enfants considérés comme fragiles, malformés, susceptibles d'être à charge de la société. Il s'agissait là, en fait d'une forme d'infanticide.

L'infanticide, l'Eglise, dès le début du moyen âge, essaie de l'éviter, en encourageant précisément l'abandon. De manière générale, les enfants illégitimes sont abandonnés dès la naissance, les enfants nés de famille pauvre peuvent l'être plus tard, quand les parents se rendent compte de l'impossibilité qu'ils ont à les élever. Que l'on songe au fameux conte du Petit Poucet.

 

 

Bienfaisance, fonds publics et charité : Ce tableau de Pierre Meert, daté de 1644, représente probablement les 4 maîtres de la Suprême Charité de Bruxelles, distribuant du pain et des draps aux pensionnaires des "enfants trouvés". Les enfants portent une robe aux couleurs de la ville, rouge et verte.
Ce tableau était placé dans une église car les maigres ressources de l'institution provenaient majoritairement des dons et des collectes faites dans les églises de la ville

(source : Claire Dickstein-Bernard, les collections du CPAS-Bruxelles, Crédit Communal, collection Musea nostra, Gand, 1994, p.60)

Mais au 17 ème siècle, l'abandon des enfants constitue un véritable fléau dans la société française. L'acte consiste principalement à exposer son enfant dans un lieu public comme, par exemple, une église.
La cause principale reste l'illégitimité. Quand l'enfant naissait hors mariage, il était considéré comme un "bâtard". En France, une ordonnace de Louis XIII, datant de 1639, ordonne que tous les enfants nés hors mariage soient frappés d'indignité, d'incapacité totale de succession, ce qui revient à les exclure de la famille. C'est principalement la noblesse et la bourgeoisie qui recoureront à cette décision.
Les jeunes filles célibataires peuvent abandonner leur enfant à cause de leur faible revenu mais aussi en raison de leur difficulté à affronter la honte de l'éducation d'un bébé né "hors normes". Que ce soit le père ou l'employeur, quand il découvre la grossesse, la réaction est bien souvent la colère et l'expulsion.
Il y a également des enfants légitimes dont les parents sont incapables d'assurer l'existence. Accoucher à l'hopital et y laisser l'enfant est le seul moyen de fuit la famine et la mort.
L'Eglise a joué un très grand rôle dans les abandons d'enfants car elle condamnait tout acte contraceptif et tout avortement. Ainsi, en 1687, Bossuet souligne que " vouloir éviter d'avoir des enfants est un crime abominable". Ces techniques étaient considérées comme des actes totalement condamnables puisque les femmes qui avortaient étaient condamnées à la peine de mort, de même que les personnes qui les avaient aidées.

Au 18 ème siècle, la progression des abandons est due à la misère des classes ouvrières populaires mais aussi au développement des naissances illégitimes liée à la liberté des moeurs qui caractérise ce siècle. En simplifiant, on pourrait dire que les abandons sont la conséquence de la débauche des classes hautes et de la précarité des classes basses. En effet, les classes populaires bénéficient d'un maigre revenu qui ne leur permet pas d'assurer la subsistance de l'entièreté de la famille. La contraception existe mais les familles les plus précarisées n'ont pas les moyens de bénéficier de ce luxe étant donné leur revenu. Ce revenu ne leur suffit parfois même pas pour pouvoir se nourrir eux-mêmes alors l'apparition d'un enfant dans la famille est souvent très mal acceptée. Selon les statistiques de l'époque, les mères qui abandonnent leur enfant sont le plus souvent des servantes, des ouvrières, des domestiques, des veuves ou encore de marchandes. Ainsi confrontés à ces problèmes financiers, les mères sont contraintes d'abandonner leur enfant devant une maison de riches bourgeois ou encore dans un lieu public comme devant le porche d'une église.
On voit aussi apparaître un autre mode, celui de l'abandon à l'hôpital après la naissance, dans les mains de la sage-femme ou encore chez une nourrice. La majorité des abandons se fait avant l'âge d'un mois.. Une des raisons de ces abandons est peut-être l'insuffisance de l'alimentation lactée dispensée aux nourrissons ( le lait de vache n'a pu être utilisé qu'après la découverte de la stérilisation). En tout cas, si l'illégitimité reste une cause importante, on constate une relation évidente entre l'abandon et la misère car il y a augmentation des abandons en période de crise alimentaire. Pour preuve, on peut citer les petits mots trouvés dans les langes des enfants abandonnés om l'on peut lire des choses telles que celle-ci :
" Janvier, 1789, Rouen. Je suis né aujourd'hui 7 janvier de légitime mariage. Mon père et ma mère souffrant de l'extrême misère ont été hors d'état de me faire recevoir le baptême et de me rendre les services que ma tendre jeunesse les oblige à me donner. Ce n'est qu'avec la plus humiliante affliction et douleur la plus sensible qu'ils m'abandonnent et exposent en attendant que lke ciel les favorise d'être en état de me rappler au sein de ma famille" ( Jean Dandrin, enfants trouvés, enfants ouvriers, 17e-19e siècle, Aubier-Montaigne, 1982.) A cette époque, on compte plus de 7000 abandons par an, que l'on attribuera majoritairement à l'illégitimité; mais, comme le soulignent certains auteurs contemporains, en rejetant la faute sur l'inconduite des parents, l'Etat évitait d'admettre sa responsabilité dans le système économique et social qui créait cette pauvreté.

Au 19 ème siècle, la cause de l'abandon est identique. La misère règne toujours dans les classes populaires. Cette pauvreté est un réel barrage aux familles défavorisées désireuses d'avoir des enfants mais étant donné la précarité, ils ne peuvent se permettre de garder l'enfant. Ils préfèrent donc déposer l'enfant dans un lieu qui favorisera son épanouissement plutôt que de le laisser mourir de faim (dans certains cas, c'est l'enfant qui meurt et dans d'autres, c'est la mère car elle s'est sacrifiée pour son enfant). En général, les familles à cette époque déposaient dans les langes des enfants des signes de reconnaissance gardant l'espoir de leur identification voire d'une future restitution.
La forme d'abandon, elle, a changé : la société a mis en place des
" tours d'abandon ". Ces tours étaient destinés aux personnes qui voulaient laisser leur enfant dans l'anonymat et la sécurité. C'était une sorte de guichet installé dans la façade des hospices; on y pratiquait un trou où était logé une boîte pivotante. L'ouverture du tour se faisait par la rue; il suffisait de déposer l'enfant dans la boîte, de sonner et la boîte se tournait vers l'intérieur de l'hospice où une soeur recueillait l'enfant.
A la fin du du 19e siècle, les tours sont supprimés pour faire place au bureau d'admission auquel les mères peuvent confier leur enfant. La police intervient parfois lorsque les parents ont commis un délit pour survivre. De plus, les domestiques ont parfois eu des relations avec leur employeur qui avaient entraîné une grossesse, ce qui poussait les employeurs à renvoyer la domestique car ils ne voulaient pas avoir de problèmes avec leurs femmes.

Au 20 ème siècle, la misère s'atténue petit à petit mais elle ne disparaît pas, elle reste présente. La cause d'abandon reste donc ce fléau. Mais il faut noter l'apparition grandissante des abandons dans la classe bourgeoise. Les femmes riches avaient des serviteurs et il leur arrivait quelque fois que celles-ci aient des relations extra-conjugales. De peur que le mari le découvre, elles étaient contraintes d'abandonner l'enfant ou même d'avorter. Si elle était célibataire, la crainte du scandale et le risque que la famille, à l'annonce de la grossesse, n'expulse la jeune fille, ne laissaient à celle-ci pas d'autre choix que de se débarrasser du bébé.
Au 20e siècle, la législation française a créé l'accouchement sous X, assurant l'anonymat d'abord total sur la personnalité de la mère. C'est devenu la principale forme d'abandon.


Fin 20 ème et début 21 ème siècle, la misère reste la cause principale d'abandon. Les femmes qui ont recours à l'abandon sont souvent très jeunes et sans ressources car elles ne travaillent pas. Elles ont aussi peur d'annoncer à leur compagnon leur grossesse car ceux-ci risquent de fuir face à l'annonce de leur paternité. Enfin, lorsqu'il s'agit d'adolescentes issues de minorités ethniques (maghrébines ou antillaises par exemple), elles risquent aussi de se faire bannir de la famille, voire d'être physiquement punies.

c. Les structures d'accueil et leur évolution

Sous l'empire romain, les " abandonnés " sont assignés, adjugés comme esclaves à ceux qui les recueillent ou adoptés par l'Etat sous le nom d' " enfants de la Patrie ".
Au début du moyen âge, le sort de ces enfants est variable, selon qu'ils trouvent place dans les
hôpitaux religieux spécialisés ou pas. En effet les possibilités sont volontairement réduites car on veut éviter d'encourager les parents dans cette voie. S'ils ont cette chance, d'abord ils sont mis en nourrice dans une famille d'accueil jusqu'à l'âge de 3 ou 4 ans. Entre 6 et 8 ans, ils sont confiés à un maître d'école avant de retourner dans une famille d'accueil où ils apprendront un métier. Normalement la famille s'engage à les élever comme ses propres enfants. Ces hospices ont permis de les soustraire à la loi féodale qui les livrait corps et âme à l'adoptant.
Début 17 ème, la pratique la plus courante consiste à exposer l'enfant dans un lieu public ou encore à l'abandonner dans les hôpitaux ou chez les sages-femmes.

Dans les années 1630, Vincent de Paul est alerté des conditions désastreuses dans lesquelles les " abandonnés " sont pris en charge. Il va établir un règlement pour l'accueil et le placement de ces enfants et définit des principes stricts pour le recrutement de nourrices. Son oeuvre sera reconnue et officialisée en 1670 par la création de l'Hôpital des Enfants-Trouvés.


 

 Une oeuvre de chez nous
Tableau anonyme du 16es, "le bon pasteur".
Les 2 femmes sont la "vondelingeresse" et sa servante. La 1ère choisie et assermentée par les receveurs de la cité de Bruxelles, aidée par sa servante, doit "élever comme une mère" les enfants trouvés qui lui sont apportés. Elle est installée ds une maison chemin de Louvain, financée par l'administration communale.
En novembre 1598, pour cause d'économie, les 2 femmes sont licenciées. 3 mois plus tard la maison est louée. Désormais les enfants sont placés en nourrice dès leur découverte puis en apprentissage. Les 4 personnages sont probablement les maîtres de la suprême charité à qui le soin des enfants avait été confié dès 1539. p. 58
On a les archives de l'institution des enfants trouvés sans discontinuer depuis 1685 jusqu'en 1933 ,avec tous les détails des circonstances de la découverte, les habits portés, les signes distinctifs etc...on possède également un compte-rendu précis des frais d'entretien encouru pour chaque enfant.

(source : Claire Dickstein-Bernard, les collections du CPAS-Bruxelles, Crédit Communal, collection Musea nostra, Gand, 1994, p.58)

Payés par l'hôpital, les meneurs ou voituriers étaient chargés de recruter pour l'institution des nourrices de province et de les voiturer à Paris. Là elles recevaient un petit en échange d'une certaine somme d'argent et rentraient l'élever chez elle. Certains voituriers se faisaient de l'argent supplémentaire en acceptant des enfants qu'ils emmenaient clandestinement à Paris. Transportés par 2 ou 3 à la fois, couchés dans une boite matelassée, perçée de petits trous pour aérer et accrochée sur le dos du meneur, une éponge imbibée de lait dans la bouche, ils vont ainsi rester plusieurs heures enfermés. 9 sur 10 meurent pendant cet épouvantable trajet...
De 1670 à 1789, l'Hôpital des Enfants Trouvés a accueilli des milliers de nourrissons et le mouvement n'a cessé de s'accentuer puisque d'environ 2.000 par an vers 1770, on arrive à 4.500 en 1789.
En 1795, cet hospice va créer une nouvelle section " allaitement" pour l'hébergement sur place des enfants abandonnés de moins de deux ans.

En 1800, on crée les fameux " tours d'abandon " ; elles remplacent les coquilles de marbre placées à la porte des églises. Ce service sera supprimé en 1863 car on estime qu'ils sont trop dangereux (les nouveau-nés risquaient, disait-on, de se faire dévorer par des bêtes) et remplacé par un Bureau des admissions qui est ouvert 24/24 h. Les mères y sont introduites séparément et interrogées sans témoins par un commis. L'employé s'efforce de lui faire comprendre la gravité de son acte et pour l'encourager à garder son enfant, on lui propose un secours en argent ou en nature.
Vers 1860, l'Hospice des Enfants-Trouvés prend le nom d'Hospice des Enfants-Assistés. L'établissement accueille non seulement les enfants trouvés ou abandonnés qui transitent quelques jours à l'Hospice avant d'être placés à la campagne mais aussi les enfants en dépôt provisoire. Progressivement, des consultations externes sont mises en place et l'établissement commence à accueillir des personnes malades venant de l'extérieur.


Fin 19 ème,
l'Assistance publique crée des écoles d'instruction qui assurent une formation professionnelle.
Début du 20 ème, l'Assistance publique continue d'adapter le service des Enfants-Assistés en le dotant de nouvelles structures. Elle met en place en 1911 la pouponnière d'Antony, spécialisée dans l'accueil des nourrissons qui deviendra, en 1927, un centre d'adaptation à l'allaitement artificiel. A partir des années 1920, il y a une multiplication des centres nourriciers et apparition des maisons maternelles, chargée d'accueillir les mères et leur bébé à la sortie de la maternité.

Actuellement, de nombreuses structures d'accueil ont été crées qui, en France, ont progressivement pris le nom d'orphelinat. Lorsqu'une femme décide d'accoucher dans l'anonymat car elle sait qu'elle va abandonner son enfant, les frais relatifs à la naissance sont pris en charge par l'Etat et le bébé est confié à une ouvre d'adoption publique ou privée. Après deux mois d'attente en pouponnière ou en famille d'accueil, délai pendant lequel la mère peut changer d'avis et reprendre son enfant, celui-ci sera déclaré " adoptable ". Il ne pourra cependant légalement jamais avoir accès à ses origines si la mère en a décidé ainsi. Il sera alors placé dans un orphelinat, dans l'attente d'une famille d'accueil. Les services sociaux ont maintenant l'obligation de recueillir quelques éléments qui seront retransmis à l'oeuvre d'adoption ( ce sont des éléments non-identifiants). Avant, les frais étaient pris en charge par l'hospice ou par l'hôpital et on ne demandait pas de renseignements sur l'enfant.
En Belgique, l'accouchement sous X n'est pas admis. Et les orphelinats n'existent plus en tant que tel.

Dans certains pays d'Europe, notamment l'Allemagne et l'Autriche, il existe une méthode "nouvelle" qui rappelle étrangement les "tours d'abandon", il s'agit des babykappe, les dépôts pour nourrissons abandonnés. La technique consiste à déposer l'enfant dans une porte adjacente à l'hôpital ouverte 24h/24 dans l'anonymat. Quand l'enfant est déposé, la mère referme la porte et un signal sonore se déclenche pour avertir les médecins et les infirmières de la présence du nourrisson. (Lorsque la presse a rendu compte de cette initiative, il y eut des réactions en sens très divers: certains se scandalisant du retour à des pratiques vieilles de plusieurs siècles, d'autres attirant l'attention sur la réalité, à savoir les risques d'enfants laissés sur le trottoir, quand ce n'est pas dans des poubelles. Tout récemment - en juillet 2002 -, l'actualité nous signalait la recrudescence de bébés trouvés sur la voie publique dans l'ex-URSS, dont de nombreux étaient décédés. T.J.)

d. Conclusion
On remarque donc que l'abandon n'est pas une problématique très récente puisqu'en fait, il existe depuis toujours. La société a contribué à diminuer l'abandon en instaurant des systèmes de prévention tels que la contraception mais s'il a peut-être diminué, il n'a pas pour autant disparu. On ne peut pas dire que la création de structures permettant aux parents de déposer leur enfant ait fait diminuer le taux d'abandon mais elle a permis que ces enfants soient mis dans les meilleures conditions possibles de vie.
Il ne faut pas non plus se dire que les mères qui ont abandonné leur enfant sont fautives. Ce geste est la conséquence de la misère, de la précarité, tout simplement de l'impossibilité de prendre en charge un enfant : bien souvent, elles n'ont pas vraiment eu le choix et elles ont été forcées d'abandonner leur enfant le coeur serré et avec beaucoup de courage, beaucoup d'amour envers lui, tout cela dans un but de bien-être pour l'enfant et de respect de sa personne.

Pour les auteures des deux travaux qui furent la source de cette page, ils leur ont permis d'apprendre beaucoup de choses sur l'état d'esprit des mères "abandonneuses " et de se défaire des idées qu'elles se faisaient sur ces dernières. Elles ont appris qu'il ne faut pas se fier à tout ce qui leur est dit mais à toujours vérifier ce qu'on leur demande de croire. On peut donc penser qu'elles ont acquis esprit critique et pensée personnelle mieux fondée.

e. Bibliographie

a. Livres
Didier-Jacques Duché , L'enfant au risque de la famille , Editions Paidos/le Centurion, Paris, 1983
Pierre Miquel, les oubliés de l'histoire, tome 1, pp.26-30, Livre de Poche, Paris, 1984
Joël Weiss, Les enfants du trottoir , Editions Michalon ­ 1999 ­ 18, rue du Dragon, 75006 Paris
Jean Sandrin, Enfants trouvés, enfants ouvriers, 17e-19e siècles, ed. Aubier Montaigne, Paris, 1982
Mireille Laget, Naissances: l'accouchement avant l'âge de la clinique, ed. du Seuil, Paris, 1982
Brigitte Camdessus, L'adoption, une aventure familiale, ESF, Paris, 1995
Georgina Souty et Pascal Dupont, Destins de mère, destins d'enfants, Odile Jacob, Paris, 1999.

b. Sites
http://www.ap-hop-paris.fr/histoire/enfance.htm, consulté le 4 mars 2002
http://www.perso.worldonline.fr/avalon/moyen/famille.htm#enfant, consulté le 14 novembre 2001
http://www.gip-recherche-justice.fr/publications/enfance.htm, consulté le 31 octobre 2001
http://www.jourapresjour.com/2001/67/retrouvailles/dossier/dossier02.html, consulté le 13 avril 2002
http://www.planet-women.com/fr/elles/droits/view.asp?ID=11, consulté le 13 avril 2002
http://www.lecourrier.ch/essai.htm?/commentaires/com2001066.htm, consulté le 13 avril 2002
http://www.univ-brest.fr/Recherche/Laboratoire/CRBC/franc/violence.htm : interview de Danièle Alexandre-Bidon, historienne, spécialiste de l'enfance au moyen âge, consulté le 5 janvier 2002
http://www.babykappe-berlin.de/consulté le 20 mai 2002
Assistance Publique et Hôpitaux de paris ­ Découvrir, regarder ­ 14/05/2002 ­ http://www.ap-hop-paris.fr/histoire/enfance.htm
Medisite ­ Droit de la santé, l'intérêt de la mère ou celui de l'enfant ­ 14/05/2002 ­ http://www.medisite.fr/droits/abandon-adoption/abandon2.html
Medisite ­ Droit de la santé, des parents imparfaits, des enfants en mauvaise posture ­ 14/05/2002 ­ http://www.medisite.fr/droits/abandon-adoption/abandon4.html
Medisite ­ Droit de la santé, abstract ­ 14/05/2002 ­ http://medisite.fr/droits/abandon-adoption/abandon1.html

c. Articles
Claude Delasselle ­ Les enfants abandonnés à Paris ­ In Annales ­ janvier,février 1975 ­ pp187 et suivantes
Patrice Leprince, "les parents auraient neuf autres enfants en Roumanie - le bébé abandonné sur le boulevard n'a subi aucun sévice, dans "le Soir", 29 décembre 1998.

 

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