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Page Web réalisée à partir des travaux de Magali Lhoneux et Caroline Trokart
a. Introduction
"
Avant l'adoption d'un bébé, il y a l'abandon de
celui-ci. C'est un mot tabou qui désigne un acte qu'il
faudrait escamoter au maximum. Ce concept est à l'origine
des maux dont souffrent les adoptés tout au long de leur
vie. Les non-dits, les secrets, les informations séquestrées
au sujet de leur passé créent des sortes de trous
pour eux qui vont compromettre leur équilibre. L'amour
qu'ils reçoivent de leur famille adoptive ne permettra
jamais de les combler totalement. Un lien doit être préservé,
car il est difficile de bien vivre lorsqu'on vous a volé
votre passé. "
Cette page abordera
les causes d'abandon selon la condition sociale des mères,
les modes d'abandon et les structures d'accueil qui ont été
mis en place, ceci à travers différentes époques
en commençant par l'époque Moderne.
b. Causes et modes d'abandon
Les femmes qui ne veulent
pas élever l'enfant qu'elles ont mis au monde ont toujours
créé un problème pour la société.
La question de l'abandon des enfants dès la naissance s'est
posée tout au long de l'histoire. Pour éviter les
infanticides et les abandons sur la voie publique, la société
a tenté d'en organiser les modalités. De tout temps,
il y eut des enfants abandonnés, sitôt nés,
par leur géniteur.
On connaît l'abandon ordonné par la Cité de
Sparte, des enfants considérés comme fragiles, malformés,
susceptibles d'être à charge de la société.
Il s'agissait là, en fait d'une forme d'infanticide.
L'infanticide, l'Eglise, dès le début du moyen âge, essaie de l'éviter, en encourageant précisément l'abandon. De manière générale, les enfants illégitimes sont abandonnés dès la naissance, les enfants nés de famille pauvre peuvent l'être plus tard, quand les parents se rendent compte de l'impossibilité qu'ils ont à les élever. Que l'on songe au fameux conte du Petit Poucet.
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Ce tableau était placé dans une église car les maigres ressources de l'institution provenaient majoritairement des dons et des collectes faites dans les églises de la ville |
Mais au
17 ème siècle,
l'abandon des enfants constitue un véritable fléau
dans la société française. L'acte consiste
principalement à exposer son enfant dans un lieu public
comme, par exemple, une église.
La cause principale reste l'illégitimité. Quand
l'enfant naissait hors mariage, il était considéré
comme un "bâtard". En France, une ordonnace de
Louis XIII, datant de 1639, ordonne que tous les enfants nés
hors mariage soient frappés d'indignité, d'incapacité
totale de succession, ce qui revient à les exclure de la
famille. C'est principalement la noblesse et la bourgeoisie qui
recoureront à cette décision.
Les jeunes filles célibataires peuvent abandonner leur
enfant à cause de leur faible revenu mais aussi en raison
de leur difficulté à affronter la honte de l'éducation
d'un bébé né "hors normes". Que
ce soit le père ou l'employeur, quand il découvre
la grossesse, la réaction est bien souvent la colère
et l'expulsion.
Il y a également des enfants légitimes dont les
parents sont incapables d'assurer l'existence. Accoucher à
l'hopital et y laisser l'enfant est le seul moyen de fuit la famine
et la mort.
L'Eglise a joué un très grand rôle dans les
abandons d'enfants car elle condamnait tout acte contraceptif
et tout avortement. Ainsi, en 1687, Bossuet souligne que "
vouloir éviter d'avoir des enfants est un crime abominable".
Ces techniques étaient considérées comme
des actes totalement condamnables puisque les femmes qui avortaient
étaient condamnées à la peine de mort, de
même que les personnes qui les avaient aidées.
Au 18 ème siècle, la progression des abandons est
due à la misère des classes ouvrières populaires
mais aussi au développement des naissances illégitimes
liée à la liberté des moeurs qui caractérise
ce siècle. En simplifiant, on pourrait dire que les abandons
sont la conséquence de la débauche des classes hautes
et de la précarité des classes basses. En effet,
les classes populaires bénéficient d'un maigre revenu
qui ne leur permet pas d'assurer la subsistance de l'entièreté
de la famille. La contraception existe mais les familles les plus
précarisées n'ont pas les moyens de bénéficier
de ce luxe étant donné leur revenu. Ce revenu ne
leur suffit parfois même pas pour pouvoir se nourrir eux-mêmes
alors l'apparition d'un enfant dans la famille est souvent très
mal acceptée. Selon les statistiques de l'époque,
les mères qui abandonnent leur enfant sont le plus souvent
des servantes, des ouvrières, des domestiques, des veuves
ou encore de marchandes. Ainsi confrontés à ces
problèmes financiers, les mères sont contraintes
d'abandonner leur enfant devant une maison de riches bourgeois
ou encore dans un lieu public comme devant le porche d'une église.
On voit aussi apparaître un autre mode, celui de l'abandon
à l'hôpital après la naissance, dans les mains
de la sage-femme ou encore chez une nourrice. La majorité
des abandons se fait avant l'âge d'un mois.. Une des raisons
de ces abandons est peut-être l'insuffisance de l'alimentation
lactée dispensée aux nourrissons ( le lait de vache
n'a pu être utilisé qu'après la découverte
de la stérilisation). En tout cas, si l'illégitimité
reste une cause importante, on constate une relation évidente
entre l'abandon et la misère car il y a augmentation des
abandons en période de crise alimentaire. Pour preuve,
on peut citer les petits mots trouvés dans les langes des
enfants abandonnés om l'on peut lire des choses telles
que celle-ci : "
Janvier, 1789, Rouen. Je suis né aujourd'hui 7 janvier
de légitime mariage. Mon père et ma mère
souffrant de l'extrême misère ont été
hors d'état de me faire recevoir le baptême et de
me rendre les services que ma tendre jeunesse les oblige à
me donner. Ce n'est qu'avec la plus humiliante affliction et douleur
la plus sensible qu'ils m'abandonnent et exposent en attendant
que lke ciel les favorise d'être en état de me rappler
au sein de ma famille"
( Jean Dandrin, enfants trouvés, enfants ouvriers, 17e-19e
siècle, Aubier-Montaigne, 1982.) A cette époque,
on compte plus de 7000 abandons par an, que l'on attribuera majoritairement
à l'illégitimité; mais, comme le soulignent
certains auteurs contemporains, en rejetant la faute sur l'inconduite
des parents, l'Etat évitait d'admettre sa responsabilité
dans le système économique et social qui créait
cette pauvreté.
Au 19
ème siècle,
la cause de l'abandon est identique. La misère règne
toujours dans les classes populaires. Cette pauvreté est
un réel barrage aux familles défavorisées
désireuses d'avoir des enfants mais étant donné
la précarité, ils ne peuvent se permettre de garder
l'enfant. Ils préfèrent donc déposer l'enfant
dans un lieu qui favorisera son épanouissement plutôt
que de le laisser mourir de faim (dans certains cas, c'est l'enfant
qui meurt et dans d'autres, c'est la mère car elle s'est
sacrifiée pour son enfant). En général, les
familles à cette époque déposaient dans les
langes des enfants des signes de reconnaissance gardant l'espoir
de leur identification voire d'une future restitution.
La forme d'abandon, elle, a changé : la société
a mis en place des "
tours d'abandon ".
Ces tours étaient destinés aux personnes qui voulaient
laisser leur enfant dans l'anonymat et la sécurité.
C'était une sorte de guichet installé dans la façade
des hospices; on y pratiquait un trou où était logé
une boîte pivotante. L'ouverture du tour se faisait par
la rue; il suffisait de déposer l'enfant dans la boîte,
de sonner et la boîte se tournait vers l'intérieur
de l'hospice où une soeur recueillait l'enfant.
A la fin du du 19e siècle, les tours sont supprimés
pour faire place au bureau d'admission auquel les mères
peuvent confier leur enfant. La police intervient parfois lorsque
les parents ont commis un délit pour survivre. De plus,
les domestiques ont parfois eu des relations avec leur employeur
qui avaient entraîné une grossesse, ce qui poussait
les employeurs à renvoyer la domestique car ils ne voulaient
pas avoir de problèmes avec leurs femmes.
Au 20
ème siècle,
la misère s'atténue petit à petit mais elle
ne disparaît pas, elle reste présente. La cause d'abandon
reste donc ce fléau. Mais il faut noter l'apparition grandissante
des abandons dans la classe bourgeoise. Les femmes riches avaient
des serviteurs et il leur arrivait quelque fois que celles-ci
aient des relations extra-conjugales. De peur que le mari le découvre,
elles étaient contraintes d'abandonner l'enfant ou même
d'avorter. Si elle était célibataire, la crainte
du scandale et le risque que la famille, à l'annonce de
la grossesse, n'expulse la jeune fille, ne laissaient à
celle-ci pas d'autre choix que de se débarrasser du bébé.
Au 20e siècle, la législation française a
créé l'accouchement sous X, assurant l'anonymat
d'abord total sur la personnalité de la mère. C'est
devenu la principale forme d'abandon.
Fin
20 ème et début 21 ème siècle, la misère reste la cause
principale d'abandon. Les femmes qui ont recours à l'abandon
sont souvent très jeunes et sans ressources car elles ne
travaillent pas. Elles ont aussi peur d'annoncer à leur
compagnon leur grossesse car ceux-ci risquent de fuir face à
l'annonce de leur paternité. Enfin, lorsqu'il s'agit d'adolescentes
issues de minorités ethniques (maghrébines ou antillaises
par exemple), elles risquent aussi de se faire bannir de la famille,
voire d'être physiquement punies.
c. Les structures d'accueil et leur évolution
Sous l'empire romain,
les " abandonnés " sont assignés, adjugés
comme esclaves à ceux qui les recueillent ou adoptés
par l'Etat sous le nom d' " enfants de la Patrie ".
Au début du moyen âge, le sort de ces enfants est
variable, selon qu'ils trouvent place dans les hôpitaux religieux spécialisés ou pas. En effet les possibilités
sont volontairement réduites car on veut éviter
d'encourager les parents dans cette voie. S'ils ont cette chance,
d'abord ils sont mis en nourrice dans une famille d'accueil jusqu'à
l'âge de 3 ou 4 ans. Entre 6 et 8 ans, ils sont confiés
à un maître d'école avant de retourner dans
une famille d'accueil où ils apprendront un métier.
Normalement la famille s'engage à les élever comme
ses propres enfants. Ces hospices ont permis de les soustraire
à la loi féodale qui les livrait corps et âme
à l'adoptant.
Début 17 ème, la pratique la plus courante consiste
à exposer l'enfant dans un lieu public ou encore à
l'abandonner dans les hôpitaux ou chez les sages-femmes.
Dans les années 1630, Vincent de Paul est alerté des conditions désastreuses dans lesquelles les " abandonnés " sont pris en charge. Il va établir un règlement pour l'accueil et le placement de ces enfants et définit des principes stricts pour le recrutement de nourrices. Son oeuvre sera reconnue et officialisée en 1670 par la création de l'Hôpital des Enfants-Trouvés.
Tableau anonyme du 16es, "le bon pasteur". Les 2 femmes sont la "vondelingeresse" et sa servante. La 1ère choisie et assermentée par les receveurs de la cité de Bruxelles, aidée par sa servante, doit "élever comme une mère" les enfants trouvés qui lui sont apportés. Elle est installée ds une maison chemin de Louvain, financée par l'administration communale. En novembre 1598, pour cause d'économie, les 2 femmes sont licenciées. 3 mois plus tard la maison est louée. Désormais les enfants sont placés en nourrice dès leur découverte puis en apprentissage. Les 4 personnages sont probablement les maîtres de la suprême charité à qui le soin des enfants avait été confié dès 1539. p. 58 On a les archives de l'institution des enfants trouvés sans discontinuer depuis 1685 jusqu'en 1933 ,avec tous les détails des circonstances de la découverte, les habits portés, les signes distinctifs etc...on possède également un compte-rendu précis des frais d'entretien encouru pour chaque enfant. (source : Claire Dickstein-Bernard, les collections du CPAS-Bruxelles, Crédit Communal, collection Musea nostra, Gand, 1994, p.58) |
Payés par l'hôpital,
les meneurs ou voituriers étaient chargés
de recruter pour l'institution des nourrices de province et de
les voiturer à Paris. Là elles recevaient un petit
en échange d'une certaine somme d'argent et rentraient
l'élever chez elle. Certains voituriers se faisaient de
l'argent supplémentaire en acceptant des enfants qu'ils
emmenaient clandestinement à Paris. Transportés
par 2 ou 3 à la fois, couchés dans une boite matelassée,
perçée de petits trous pour aérer et accrochée
sur le dos du meneur, une éponge imbibée de lait
dans la bouche, ils vont ainsi rester plusieurs heures enfermés.
9 sur 10 meurent pendant cet épouvantable trajet...
De 1670 à 1789, l'Hôpital des Enfants Trouvés
a accueilli des milliers de nourrissons et le mouvement n'a cessé
de s'accentuer puisque d'environ 2.000 par an vers 1770, on arrive
à 4.500 en 1789.
En 1795, cet hospice va créer une nouvelle section "
allaitement" pour l'hébergement sur place des enfants
abandonnés de moins de deux ans.
En 1800, on crée
les fameux "
tours d'abandon " ;
elles remplacent les coquilles de marbre placées à
la porte des églises. Ce service sera supprimé en
1863 car on estime qu'ils sont trop dangereux (les nouveau-nés
risquaient, disait-on, de se faire dévorer par des bêtes)
et remplacé par un Bureau des admissions qui est ouvert
24/24 h. Les mères y sont introduites séparément
et interrogées sans témoins par un commis. L'employé
s'efforce de lui faire comprendre la gravité de son acte
et pour l'encourager à garder son enfant, on lui propose
un secours en argent ou en nature.
Vers 1860, l'Hospice des Enfants-Trouvés prend le nom d'Hospice
des Enfants-Assistés. L'établissement accueille
non seulement les enfants trouvés ou abandonnés
qui transitent quelques jours à l'Hospice avant d'être
placés à la campagne mais aussi les enfants en dépôt
provisoire. Progressivement, des consultations externes sont mises
en place et l'établissement commence à accueillir
des personnes malades venant de l'extérieur.
Fin 19 ème, l'Assistance
publique crée
des écoles d'instruction qui assurent une formation professionnelle.
Début du 20 ème, l'Assistance publique continue
d'adapter le service des Enfants-Assistés en le dotant
de nouvelles structures. Elle met en place en 1911 la pouponnière
d'Antony, spécialisée dans l'accueil des nourrissons
qui deviendra, en 1927, un centre d'adaptation à l'allaitement
artificiel. A partir des années 1920, il y a une multiplication
des centres nourriciers et apparition des maisons maternelles,
chargée d'accueillir les mères et leur bébé
à la sortie de la maternité.
Actuellement, de nombreuses structures d'accueil ont été
crées qui, en France, ont progressivement pris le nom d'orphelinat.
Lorsqu'une femme décide d'accoucher dans l'anonymat car
elle sait qu'elle va abandonner son enfant, les frais relatifs
à la naissance sont pris en charge par l'Etat et le bébé
est confié à une ouvre d'adoption publique ou privée.
Après deux mois d'attente en pouponnière ou en famille
d'accueil, délai pendant lequel la mère peut changer
d'avis et reprendre son enfant, celui-ci sera déclaré
" adoptable ". Il ne pourra cependant légalement
jamais avoir accès à ses origines si la mère
en a décidé ainsi. Il sera alors placé dans
un orphelinat, dans l'attente d'une famille d'accueil. Les services
sociaux ont maintenant l'obligation de recueillir quelques éléments
qui seront retransmis à l'oeuvre d'adoption ( ce sont des
éléments non-identifiants). Avant, les frais étaient
pris en charge par l'hospice ou par l'hôpital et on ne demandait
pas de renseignements sur l'enfant.
En Belgique, l'accouchement sous X n'est pas admis. Et
les orphelinats n'existent plus en tant que tel.
Dans certains pays d'Europe, notamment l'Allemagne et l'Autriche, il existe une méthode "nouvelle" qui rappelle étrangement les "tours d'abandon", il s'agit des babykappe, les dépôts pour nourrissons abandonnés. La technique consiste à déposer l'enfant dans une porte adjacente à l'hôpital ouverte 24h/24 dans l'anonymat. Quand l'enfant est déposé, la mère referme la porte et un signal sonore se déclenche pour avertir les médecins et les infirmières de la présence du nourrisson. (Lorsque la presse a rendu compte de cette initiative, il y eut des réactions en sens très divers: certains se scandalisant du retour à des pratiques vieilles de plusieurs siècles, d'autres attirant l'attention sur la réalité, à savoir les risques d'enfants laissés sur le trottoir, quand ce n'est pas dans des poubelles. Tout récemment - en juillet 2002 -, l'actualité nous signalait la recrudescence de bébés trouvés sur la voie publique dans l'ex-URSS, dont de nombreux étaient décédés. T.J.)
d. Conclusion
On remarque donc que
l'abandon n'est pas une problématique très récente
puisqu'en fait, il existe depuis toujours. La société
a contribué à diminuer l'abandon en instaurant des
systèmes de prévention tels que la contraception
mais s'il a peut-être diminué, il n'a pas pour autant
disparu. On ne peut pas dire que la création de structures
permettant aux parents de déposer leur enfant ait fait
diminuer le taux d'abandon mais elle a permis que ces enfants
soient mis dans les meilleures conditions possibles de vie.
Il ne faut pas non plus se dire que les mères qui ont abandonné
leur enfant sont fautives. Ce geste est la conséquence
de la misère, de la précarité, tout simplement
de l'impossibilité de prendre en charge un enfant : bien
souvent, elles n'ont pas vraiment eu le choix et elles ont été
forcées d'abandonner leur enfant le coeur serré
et avec beaucoup de courage, beaucoup d'amour envers lui, tout
cela dans un but de bien-être pour l'enfant et de respect
de sa personne.
Pour les auteures des deux travaux qui furent la source de cette page, ils leur ont permis d'apprendre beaucoup de choses sur l'état d'esprit des mères "abandonneuses " et de se défaire des idées qu'elles se faisaient sur ces dernières. Elles ont appris qu'il ne faut pas se fier à tout ce qui leur est dit mais à toujours vérifier ce qu'on leur demande de croire. On peut donc penser qu'elles ont acquis esprit critique et pensée personnelle mieux fondée.
e. Bibliographie
a. Livres
Didier-Jacques
Duché , L'enfant au risque de la famille , Editions Paidos/le
Centurion, Paris, 1983
Pierre Miquel, les oubliés de l'histoire, tome 1, pp.26-30,
Livre de Poche, Paris, 1984
Joël Weiss, Les enfants du trottoir , Editions Michalon
1999 18, rue du Dragon, 75006 Paris
Jean Sandrin, Enfants trouvés, enfants ouvriers, 17e-19e
siècles, ed. Aubier Montaigne, Paris, 1982
Mireille Laget, Naissances: l'accouchement avant l'âge de
la clinique, ed. du Seuil, Paris, 1982
Brigitte Camdessus, L'adoption, une aventure familiale, ESF, Paris,
1995
Georgina Souty et Pascal Dupont, Destins de mère, destins
d'enfants, Odile Jacob, Paris, 1999.
b.
Sites
http://www.ap-hop-paris.fr/histoire/enfance.htm,
consulté le 4 mars 2002
http://www.perso.worldonline.fr/avalon/moyen/famille.htm#enfant,
consulté le 14 novembre 2001
http://www.gip-recherche-justice.fr/publications/enfance.htm,
consulté le 31 octobre 2001
http://www.jourapresjour.com/2001/67/retrouvailles/dossier/dossier02.html,
consulté le 13 avril 2002
http://www.planet-women.com/fr/elles/droits/view.asp?ID=11, consulté
le 13 avril 2002
http://www.lecourrier.ch/essai.htm?/commentaires/com2001066.htm,
consulté le 13 avril 2002
http://www.univ-brest.fr/Recherche/Laboratoire/CRBC/franc/violence.htm
: interview de Danièle Alexandre-Bidon, historienne, spécialiste
de l'enfance au moyen âge, consulté le 5 janvier
2002
http://www.babykappe-berlin.de/consulté le 20 mai 2002
Assistance Publique et Hôpitaux de paris Découvrir,
regarder 14/05/2002 http://www.ap-hop-paris.fr/histoire/enfance.htm
Medisite Droit de la santé, l'intérêt
de la mère ou celui de l'enfant 14/05/2002
http://www.medisite.fr/droits/abandon-adoption/abandon2.html
Medisite Droit de la santé, des parents imparfaits,
des enfants en mauvaise posture 14/05/2002 http://www.medisite.fr/droits/abandon-adoption/abandon4.html
Medisite Droit de la santé, abstract 14/05/2002
http://medisite.fr/droits/abandon-adoption/abandon1.html
c. Articles
Claude Delasselle
Les enfants abandonnés à Paris In Annales
janvier,février 1975 pp187 et suivantes
Patrice Leprince, "les parents auraient neuf autres enfants
en Roumanie - le bébé abandonné sur le boulevard
n'a subi aucun sévice, dans "le Soir", 29 décembre
1998.