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qui suis-je ?
Né à Lyon,
dans une famille très chrétienne, il fait son droit
à Paris. A la faculté, il se heurte à des
professeurs et à des étudiants athées progressistes
qui opposent Foi et Raison, refusant à un intellectuel
le droit de croire. Ils reprochent aussi à l'Eglise du
XIXes de ne pratiquer que le discours et non les actes.
Frédéric est fort secoué par ces remarques
et décide, avec des camarades, de s'occuper concrètement
des pauvres. C'est alors qu'il rencontre les
filles de la Charité. A 20 ans , il fonde "les
conférences de Saint Vincent de Paul" qui axeront
leur travail sur la distribution d'aide en nature (charbon, nourriture,
vêtements, soins de santé). Parallèlement
il s'investit dans le renouveau de l'Eglise qu'il veut plus proche
des gens, de la misère, des problèmes sociaux et
politiques. Il crée avec des amis un journal qui défendra
ces idéaux. Mais là il se heurtera à la résistance
de l'Eglise-Institution et devra modérer ses espoirs.
A 28 ans, il se marie et devient l'heureux père d'une petite fille.
Après une courte carrière de professeur d'université, il meurt d'une tuberculose rénale qui le minait depuis plusieurs années. Il avait 40 ans.
vignette
extraite de Frédéric Ozanam, publication
"les éditeurs du rameau", Paris, 1990 (BD disponible
sur demande, contactez-moi)
Rencontre de Frédéric et ses amis avec les filles
de la charité.
Or
... "le transfert en nature (dans l'aide sociale) est incompatible
avec le plein exercice des droits de l'homme"
Siaens et Wodon, dans Droit, pauvreté et exclusion,
Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, 1998